La crise sanitaire a imposé à l’économie et à la Société des défis pluriels : des rebondissements sur notre intégrité, nos façons d’interagir, de faire du commerce, notre sécurité. Pourtant cette pandémie pourrait avoir un bienfait significatif.
En effet, ce contexte a placé la gouvernance et le devoir de rendre compte à un niveau supérieur : cela oblige les organisations à réfléchir sur leurs modes d’opérations et ceux quels que soient leur taille et leur degré de complexité.

Les auditeurs de l’IFACI se sont associés afin d’identifier les recommandations pour les comités d’audit qui travaillent dans ce nouveau contexte et proposent un éclairage pour s’adapter au « Monde d’après ».
Les préconisations apportées permettent de comprendre le bon fonctionnement interne des organisations.

La première recommandation est de se tenir informé afin d’avoir une vision et une compréhension claires des zones de risque, et l’audit interne devrait y participer en fournissant des évaluations des risques opportunes.
Deuxième recommandation, et à veiller à le respecter, est de communiquer et de collaborer : les responsabilités sont plus étendues, il est essentiel d’être aligné avec les priorités de la gouvernance.
Troisième recommandation est de mettre à profit les expertises disponibles afin de se tenir parfaitement informé des réponses de la direction face aux risques, nouveaux et classiques, car elles sont fondamentales.
Quatrième recommandation est de promouvoir l’amélioration continue : favoriser un état d’esprit visant l’amélioration continue du traitement du risque tout en encourageant l’innovation.
Cinquième recommandation est la modification du management où une gouvernance holistique peut s’avérer la mieux adaptée.
Sixième recommandation, elle repose sur la technologie et les nouveaux modes de travail, décomplexé, à distance, en relation de confiance.